mercredi 29 mai 2013

Homicide post mortem Olivier Kourilsky


 
 
 
 
André Buchot ex-divisionnaire en retraite est retrouvé, dans son pavillon de banlieue,  le cerveau explosé par une balle de calibre 9 mm.  Le crime est signé « Ce n'est qu'un début. Ma vengeance va continuer. Lentement mais sûrement. P.C. ». P.C. Comme Prosper Croquemétal ...
 
 L'arme du crime a été identifiée comme étant le Beretta 92 F, l'arme de service  de Machefer alias Prosper Croquemetal, un ancien collègue. Or celui-ci a été abattu devant Buchot lors d'une sale affaire où  il tenait le rôle trouble d'un flic justicier
 
Que vient faire cette arme sur le  lieu du crime alors qu'elle aurait du être détruite par le service de déminage ?
 
Par ailleurs, au Laos, la fille de Pierre Banari, professeur en néphrologie mais aussi très lié avec la victime, est arrêtée avec son compagnon pour une sombre affaire de trafic de cannabis...
 
Sandrine, la fille de Banari est-elle une victime collatérale de Machefer ?
 
Au 36 Quai des Orfèvres, c'est l'effervescence, des lettres anonymes affluent semant le trouble dans la tête du commissaire Maupas et dans celle du commandant Chaudron. Machefer surnommé à présent " le Zombie" serait revenu pour se venger.
 
Les policiers chargés de l'enquête il y a 15 ans deviennent suspects. D'autres crimes vont suivre concernant des hommes et des femmes ayant eu maille à partir avec le flic véreux...

***

Homicide post mortem, est le 6ème roman policier d'Olivier Kourilsky alias le Docteur K publié aux éditions Glyphe. Je tiens à préciser sans me justifier  (!) que si nous partageons le même éditeur, rien ne m'obligeait à chroniquer ce polar noir.
 
C'est avant tout le plaisir d'une rencontre avec un auteur, puis avec l'écriture d'un genre particulier : le polar ayant pour décor le milieu médical (milieu bien connu de ce professeur médecin chef du service de néphrologie dialyse d'un centre hospitalier sud francilien)...sans pour autant que le vocabulaire soit trop technique (notes en bas de page si nécessaires).
 
Par ailleurs, l'intrigue, le suspens font que la connexion à la lecture s'établit sans temps mort. et l'auteur est toujours aux taquets concernant les différentes mécaniques judiciaires.

Le style est enlevé, rythmé et l'écriture facilement abordable n'est pas dénuée d'humour permettant quelques respirations nécessaires entre deux assassinats !
 
En un mot Homicide post mortem est loin d'être une histoire de simple fantômes mais plutôt une affaire de vengeance bien ancrée ("encrée") dans le monde des vivants...


Homicide post mortem 
Editions Glyphe
ROMAN, 2013
ISBN 978-2-35285-084-7
220 pages
Prix public : 16,00 euros

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